En réalité, les insomniaques souffrent de Vouloir dormir. Les échelles de mesure de la vigilance n’objectivent pas la somnolence importante que l’on observe après privation volontaire de sommeil ou chez le ronfleur pathologique par exemple.
Chez la personne insomniaque, par contre, le besoin de sommeil ne se fait pas sentir, ni le soir, ni pendant la nuit. On conseille par exemple au sujet qui ne dort pas de choisir de se relever car il n’aura pas plus de chances de s’endormir s’il s’oblige à (...)
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Vrai ou faux
Nouvelle rubrique Quizz vrai-faux pour mettre facilement en ligne les traductions de Sr Céline. :)
La rubrique "Vrai-faux" va contenir tous les articles du quizz vrai-faux et un article (portant le même nom) pour les intitulés mis en liens vers les articles réponses exactes.
Pour la version finlandaise, il suffira d’ouvrir une page en mode "traductions de cet article".
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Manque de sommeil chez l’insomniaque
2 janvier 2011, par guilhem -
Bon dormeur s’endormir n’importe où
2 janvier 2011, par guilhemCela se discute... La faculté de s’endormir même dans le bruit ou en position inconfortable est plutôt un signe de somnolence diurne excessive, témoignant parfois d’un important déficit de sommeil. C’est le rythme de sommeil « extrême » des navigateurs solitaires, des grands hommes politiques (N. Bonaparte, W. Churchill), ou des vedettes du show-business.
Le problèmes des malades souffrant d’apnée du sommeil par exemple, est bien de s’endormir trop aisément le soir ... mais aussi au volant d’un (...) -
L’alcool procure un bon sommeil
2 janvier 2011, par guilhemFaux, l’alcool est un plutôt un euphorisant (d’où son succès) le malentendu entre « non éveil » et sommeil remonte à l’antiquité où l’alcool était utilisé à fortes doses pour ses vertus sédatives mais les enregistrements montrent, au contraire, une importante dégradation de la qualité du sommeil sous l’influence de l’alcool qui se traduit surtout par un réveil difficile : la gueule de bois.
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Les tranquillisants favorisent l’endormissement
2 janvier 2011, par guilhemLe sage de Zarathoustra disait avec bon sens que pour bien dormir il faut avoir veillé longtemps. C’est ce que viennent confirmer les progrès des neurosciences.
C’est au cours de l’éveil que se fabriquent, à l’intérieur du cerveau, les médiateurs chimiques responsables de l’envie de dormir. Ainsi les « calmants » et les tranquillisants à longue durée d’action (tranxène°, lexomil°, lysanxia° ...) exercent paradoxalement un puissant effet anti sommeil.
Ces notions sont essentielles à la prise en charge (...) -
La sieste contre la fatigue
2 janvier 2011, par guilhemLorsqu’on a sommeil, oui : priorité à la sieste, même très courte.
La somnolence est une bonne incitation à une sieste courte.
, surtout lorsqu’il existe un déficit de sommeil (réveil très précoce, ou travail de nuit par exemple).
Par contre, il est déconseillé de faire la sieste lorsqu’on est fatigué. La fatigue résulte souvent d’une diminution qualitative du sommeil. Cet hyposommeil est aggravée par la sieste qui contribue à effondrer la pression du sommeil nocturne.
À l’inverse, il faut recommander (...) -
Fatigue et dépression
2 janvier 2011, par guilhemIl serait abusif de confondre la fatigue et la dépression.
le syndrome de fatigue chronique , la fibromyalgie (et la « spasmophilie » ou tétanie) sont des maladies (reconnues par la classification internationale des troubles du sommeil de 1990) où le sommeil est vécu comme non réparateur.
L’enregistrement électro-encéphalographique de ces malades montre une fragmentation du sommeil par de nombreux micro-éveils (et parfois, la présence d’activité d’éveil « K-Alfa ») au cours du sommeil lent.
Ces (...) -
Certains bébés « font leur nuit » dès le premier mois
2 janvier 2011, par guilhemC’est impossible, la continuité du sommeil nocturne dépend de la maturation du cerveau et intervient au mieux vers 4 ou 6 mois. Certains parents ont la chance d’avoir un bébé calme (et plutôt gros dormeur) qui ne pleure pas au cours des nombreux éveils qui surviennent la nuit avant que la maturité cérébrale soit capable de produire du sommeil continu.
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On dort mieux après un bain très chaud
2 janvier 2011, par guilhemEn réalité, le moment propice au sommeil correspond à une légère baisse de la température du corps. Le bain possède des vertus relaxantes mais la chaleur d’un bain trop chaud peut (comme le sport en fin de journée) retarder l’endormissement.
Le cycle de la température du corps est le reflet de l’horloge interne qui commande au sommeil. On a prouvé que ce cycle est déréglé chez les insomniaques. On leur conseille donc plutôt des manœuvres rafraîchissantes pour « trouver » le (...) -
Réveiller un bébé pour lui donner son repas
2 janvier 2011, par guilhemOn le peut mais ce n’est pas une bonne chose. En dehors des nourrissons prématurés de petit poids qui nécessitent une nutrition particulière, il n’est pas utile de trop fixer le rythme des biberons et il est toujours mauvais de réveiller un dormeur (en Afrique on ne réveille jamais un Masaï qui dort).
Par ailleurs, le repas et la digestion font partie des « donneurs de temps » nécessaires à la mise en place du rythme jour-nuit et il n’est pas utile de demander à Bébé de manger à l’heure où tout le monde (...) -
Fatigué quand on dort beaucoup
2 janvier 2011, par guilhemC’est le contraire car l’efficacité des systèmes activateurs du sommeil est étroitement dépendante de la qualité de l’éveil.
Les expériences de repos forcé ont montré qu’en l’absence de stimulation d’éveil, le sommeil s’allonge mais devient beaucoup moins puissant.
De même, la privation brutale du sport chez un sportif qui s’entraîne régulièrement provoque en quelques jours une importante dégradation de la qualité du sommeil. Le sujet dort beaucoup mais n’arrive plus à se reposer. On constate, en quelques (...)