Sommeil et médecine générale

"Dormir peu, dormir mieux, vivre mieux."

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Tête

La tête est le siège de nombreux troubles fonctionnels neurodystoniques.

mercredi 18 octobre 2006, par guilhem

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Le « syndrome d’hyposommeil » s’exprime au niveau de la tête par de très nombreux symptômes neurodystoniques qui présentent toutes les caractéristiques des troubles fonctionnels.

Chez certains sujets, la répétition ou l’intensité des crises justifie de nombreuses explorations complémentaires (bilan sanguin, scanner...) au terme desquelles le constat d’absence de cause organique est posé. Dès lors, l’attention se porte uniquement sur le traitement des symptômes mais la question de la fatigue n’est pas souvent abordée.

La grande variabilité des formes cliniques conduit le plus souvent à divers types de consultations spécialisées : neurologue (migraine, névralgies), ophtalmologue (intolérance aux écrans), oto-rhino-laryngologiste (« sinusites », mal de gorge, acouphènes, vertiges), rhumatologue (arthrose cervicale), gastro-entérologue (« crise de foie »), cardiologue (palpitations), dermatologue (acné, prurigo, cheveux cassants) etc...

La grande variabilité des avis médicaux (appliquant le classique modèle bio-médical : un symptôme = une lésion) peut conduire à le malade vers un statut de « faux-vrai malade ». Le patient rattachera (à tort) ses symptômes à un facteur lésionnel. Ainsi, on voit des patients fatigués se préoccuper à tort de leur tension, de leur circulation, de leur ostéoporose, de leur vue, de leurs dents ou de leur magnésium, etc... dans le but de contrôler leurs malaises. Ailleurs, c’est parfois la médecine parallèle qui apporte (enfin...) une « explication » aux malaises, mais l’amélioration ne dure pas...
Cf "Pseudo vrai malade
Il se peut aussi que quelqu’un, bien déterminé à se prendre en charge, décide à cette occasion de "changer de vie" et améliore (entre autres, et donc sans y prêter attention) son hygiène du sommeil... Si cette personne va mieux, elle attribuera l’amélioration obtenue à la médecine parallèle.

La prise en charge de ces troubles fonctionnels repose sur le postulat que le malade souffre d’un sommeil inefficace. Les symptômes, qui ont valeur de signaux d’alarme, s’expriment chaque fois qu’un seuil excessif de fatigue est atteint. C’est ainsi, par exemple, qu’un sujet migraineux est très souvent en situation de surmenage mais n’en prend conscience que lorsque la crise l’oblige à se reposer. Ils guérissent sans séquelles lorsque le malade s’est, en quelque sorte, acquitté de ses dettes de sommeil.

Voir les articles en lien avec celui-ci :


Certains articles sont encore en cours de révision et de finition...
Quelques liens pointent provisoirement vers la page "Faux Vrai-malade" (généralités sur les maladies liées à la fatigue et qu’on attribue par excès à une autre maladie).
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