Sommeil et médecine générale

"Dormir peu, dormir mieux, vivre mieux."

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Des rêves et de la dorveille

Les états dissociés de conscience au cours du sommeil.

mercredi 30 septembre 2015, par guilhem

Recueil de textes à propos de la Dorveille.

Don Quichotte : - "Regarde la sérénité de cette nuit, vois la solitude où nous sommes, et qui nous invite à mettre quelque intervalle de veille entre un sommeil et l’autre."

Le rythme circadien chez l’humain commande de dormir pendant la nuit (au cours de baisse de la température centrale, en réponse à la production de mélatonine par le cerveau).
Un second rythme est superposé à ce rythme de base qui autorise chez certaines personnes la possibilité de dormir en deux temps au cours de la nuit.

La personne se réveille après deux cycles de sommeil (environ 3h) (durant la période descendante de la température centrale, cf. Physiologie du sommeil , puis vaque à des activité nocturnes avant de se recoucher pour un deuxième sommeil jusqu’au matin. (Une variante est de ne pas se recoucher, et de rester actif jusqu’au moment de la sieste (environ 15/16h), pour compléter son besoin de sommeil).
En conditions physiologiques (si le dormeur est en conformité avec son chronotype), ce sommeil complémentaire de deuxième partie de nuit est constitué uniquement de sommeil très léger et de beaucoup de sommeil paradoxal (proche de ce qui se produit au cours d’une grasse matinée prolongée, par exemple).
C’est au cours de cette période de conscience partielle que se produisent des souvenirs propices à l’imaginaire... visions, apparitions, oracles, ...

Guy Laflèche, professeur retraité, Littératures de langue française, Université de Montréal : : 514-343-6111#5474 : : guy.lafleche@umontreal.ca
" Le meilleur exemple s’en trouve dans l’une des plus remarquables études littéraires sur le songe médiéval, soit la thèse de Mireille Demaules, la Corne et l’ivoire (2008, 2010, bg. 78 et 79), qui porte essentiellement sur les songes du roman populaire dérivé du Roman de Perceval (ou le Conte de Graal) de Chrestien de Troyes et de la Queste del Saint Graal. Son premier chapitre définit avec rigueur l’objet d’étude : « Songe ou vision ? Quels critères de distinction retenir ? » (chapitre 1, section 1, p. 23-33). C’est d’abord très clair. Il s’agit d’une « séquence narrative » (sic), désignée comme un songe. Elle constate aussi que la séquence se situe durant le sommeil du personnage endormi. Vient ensuite le problème des apparitions ou visions, durant la nuit, lorsqu’il n’est pas dit si le personnage dort ou s’il n’est pas clair qu’il n’est pas alors éveillé ou réveillé."

NB. Lire aussi : Stanesco, Michel, « "Entre someillant et esveillé" : un jeu d’errance du chevalier médiéval », le Moyen Âge, vol. 90 (4e série, tome 39), nos 3-4, 1984, p. 401-431 (comme le titre l’indique, l’auteur étudie la « dorveille » du chevalier).


Il est frappant de constater qu’au moyen âge on connaissait ce sommeil léger qu’on dénommait la « dorveille » par opposition au « sommeil du mort » de première partie de nuit, fait de sommeil très profond.
Ce type de sommeil était commun en Europe médiévale, comme en témoignent les textes et es poèmes où on utilisait le mot oublié de « dorveille » pour désigner cette période de semi-vigilance très propice à la créativité, à la prière, et également aux états modifiés de conscience source de l’imaginaire onirique.

Cf. « De la dorveille à la merveille, L’imaginaire onirique dans les lais (poèmes féeriques, Nda.) des XIIe et XIIIe siècles », Fabienne Jean « De l’incubation du rêve, dont le contenu, par essence saugrenu et illogique, résiste à l’entendement ».

(Source http://www.paris-sorbonne.fr).
« A l’origine de cet ouvrage, un étonnement : contrairement à beaucoup de textes français de la même époque, les lais des 12e et 13e siècles (de Marie de France et d’autres auteurs anonymes) ne comptent pas de rêve, bien qu’on y dorme beaucoup. Pourtant, ils ne semblent pas moins empreints d’un onirisme latent, implicite. La première partie de cet essai cherche à montrer que, dans les lais féeriques, le moment privilégié de la rencontre surnaturelle peut être considéré comme une rêverie compensatoire de la part de protagonistes particulièrement malheureux. La deuxième partie est consacrée au lai anonyme de Désiré dont le passage central ressortirait exceptionnellement au registre du rêve, rêve compris ici non plus au sens de rêve éveillé, mais de "vrai" rêve nocturne, même s’il n’est pas donné pour tel. Sollicitant aussi bien la classification antique des songes de Macrobe que les théories de Freud et de Winnicot, cette recherche propose de revaloriser les lais anonymes si souvent— et si injustement — décriés pour leur manque de lisibilité et de cohérence : il semble en réalité pertinent de tirer parti de leurs prétendues inconséquences par le biais du rêve, dont on sait bien que le contenu manifeste, par essence saugrenu et illogique, résiste à l’entendement. »

Thèse de Philologie romane , pour obtenir le grade de docteur de l’Université de Paris IV et de l’Université de Bonn présentée par Mme Grażyna Maria Bosy (2010)
(Source : http://www.reves.ca/theorie/51.htm)
"En tant que constantes de la littérature de tous les peuples et de tous les temps l’alba et le somni (l’aube et le rêve -dawn and dream) participent par leur réalisations typiques de l’époque au jeu poétique de la poésie romane qui se concrétise, sur le modèle des schémas déjà préétablis, entre imitation, variation et transgression.

le motif d’alba positif fait partie de l’inventaire typique des exordes printaniers. Dans ce contexte, l’éveil du jour peut devenir le catalyseur du désir amoureux et de l’inspiration poétique. Le lever du jour, l’amour et la poésie forment par l’analogie créée par la littérature une triade topique .
Le motif de somni apparaît surtout en relation avec la thématique d’amour et en deux
manifestations : comme songe érotique ou comme l’état entre la veille et le sommeil
(consirar : Consirérer , en Occitan : penser, réfléchir, imaginer, rêver, se mettre en souci). Les deux manifestations présentent une structure polaire marquée à tel point qu’elles peuvent s’accompagner de connotation positive ou bien négative. La nuit peut devenir le tempus amoris en deux manières : en tant que le temps du joi réel ou comme donatrice du joi rêvé (songe érotique).

Dans la poésie d’amour, le réveil marque le côté négatif de motif polaire de somni en exprimant l’envers de la joie rêvée. Non seulement la poésie des troubadours, mais aussi celle des trouvères, cultive l’esthétique de la douleur, qui se concrétise par la plainte au réveil, qui témoigne en même temps d’une position sceptique envers les croyances oniriques, ce qui contredit l’interprétation des songes érotiques comme
songes prophétiques (Johnston).
Déjà dans la poésie des troubadours, l’image du réveil douloureux d’un rêve comblant devient la métaphore générale de la déception amoureuse.

Un schéma bipolaire est aussi propre au consirar troubadouresque qui devient un des mots-clefs de la poésie d’oc.
La réflexion nocturne impliquant l’insomnie et liée à la solitude et au renoncement est l’un des symptômes centraux de la maladie d’amour.
La puissance allusive de consirar/cuidar mène aussi à la déduction des énergies créatrices de la veille nocturne et des images mémorisées et réfléchies.
Ainsi, la réflexion pénible peut motiver le véritable rêve, elle peut provoquer un état d’indécision entre le rêve et la veille pour devenir de cette manière la source de l’inspiration et le synonyme même de la poésie .

Les trovatori italiens nouent en même temps avec l’idée de la contemplatio parsemée des éléments voyeurs et à la conception troubadouresque du remirar ab los huoills del cor en présentant une nouvelle interprétation et accentuation du remirar en somnian cultivé dans la poésie gallo-romaine.

Ce que le rêve signifie pour les poètes occitans, est représenté dans la scuola siciliana par le miroir et la memoria qui permettent de retenir l’image créée en ouvrant de nouvelles solutions.

Les diverses réalisations du somni reflètent les typologies et les interprétations des songes typiques de l’époque. Les discussions médiévales théoriques sur les songes s’appuient sur les schémas hérités de l’Antiquité grecque avec la bipartition caractéristique en rêves physiques et métaphysiques. Pour la nouvelle interprétation chrétienne de la théorie antique, l’extension du schéma biparti par les songes
démoniaques (Tertullien) devient décisive. Dans le domaine de la théorie des songes Augustin, Grégoire le Grand et Macrobe restent les autorités, la division des songes en cinq types par Macrobe (insomnium, visum, visio, oraculum et somnium) étant encore omniprésent jusqu’au XIIIe siècle. La typologie proposée par Macrobe peut servir de schéma approximatif de la classification des manifestations des chansons de songe romanes, cependant la poésie montre une inversion de l’appréciation des types de songes, les rêves divinatoires avec les sources externes étant en recul et les rêves dus aux causes psychophysiques et déclassés par Macrobe (insomnium, visum) étant revalorisés. Dans quelques exemples, des mélanges entre les types de rêves sont observables. Au XIIe siècle, l’oniromancie orientée vers le physique et basée sur le discours médical devient plus importante, ce dont résulte la concentration sur les rêves dus au physique et à la psyché (Jean de Salisbury). Cette perspective domine encore plus dans le cadre de la réception d’Aristote au XIIIe siècle le discours sur les songes. La croyance en des rêves envoyés par Dieu, l’avertissement des songes chiffrés et des oniromanciens et la préférence envers les images oniriques non codées sont communs à la réflexion des auteurs chrétiens. Les rêves fictifs médiévaux reflètent à part les modèles théoriques de l’oniromancie aussi les croyances populaires, en attribuant par exemple plus de véracité aux rêves printaniers, aux images rêvées lors des fêtes religieuses ou à l’aube. Les clefs de songes en latin et en langues vulgaires, très appréciées et témoignant de la pratique de l’interprétation des songes et dont les Somnialia Danilies étaient les plus répandues, offrent aussi des indications aux modèles médiévaux de l’oniromancie.

Ainsi, les albas contiennent déjà dans la poésie troubadouresque des séquences oniriques, et, l’insomnium, dans lequel le réveil est transféré de manière explicite à l’aube, peut être interprété en quelque sorte comme une modulation de l’alba érotique."

"Il existe cinq types de rêves : rêve, spectre, oracle ,vision et songe".

Au 5° siècle, les connaissances sur le rêve ne sont pas affranchies des interprétation divines et sataniques.
Selon Macrobe [1], repris au XIIe siècle par le moine cistercien Alcher de Clairvaux qui rédigea l’ouvrage Liber de spiritu et anima (L’Esprit et l’âme), il existe cinq types de rêves : rêve, spectre, oracle ,vision et songe.
Selon eux, les deux premiers genres ne peuvent pas nous aider à lire dans l’avenir ; mais les trois autres nous en offrent les moyens.
Le mot "songe" vient du latin "somnium", voulant dire aussi "s’imaginer".
Le mot "rêve "viendrait du vocable "esver", signifie vagabonder", dérivé lui-même de l’ancien gallo-roman "esvo" (errant, vagabond).
Dans le texte de Macrobe, le choix du mot "songe" et non pas "rêve" est éloquent. Cette distinction, employée déjà par d’autres auteurs avant lui, souligne deux grandes catégories oniriques : les songes et les rêves.

- 1 Le rêve [gr. enupnion, lat. insomnium] a lieu, lorsque nous éprouvons en dormant les mêmes peines et les mêmes inquiétudes que celles que nous éprouvions étant éveillés. Les insomnia (objets vus en songe en latin) sont généralement interprétés comme succédané de la satisfaction des désirs innasouvis (amour, nourriture, richesse, santé). Pour les mystiques, il sont considérés comme des rêve commun et sans intérêt car il ne nous offrent aucun sens dont nous puissions faire notre profit.
- « Avons-nous ressenti la faim ou la soif, désiré des honneurs, la présence de l’objet aimé, des dignités, ou bien avons-nous craint de les perdre ; nous rêvons que nos espérances ou nos craintes sont réalisées. Ces sortes d’agitations, et d’autres de même espèce, ne nous obsèdent pendant la nuit que parce qu’elles avaient fatigué nos organes pendant le jour : enfants du sommeil, elles disparaissent avec lui ».

- 2 Le spectre [ lat. Visum, gr. phantasma] : apparitions fantomatiques angoissantes dont fait partie le cauchemar [gr. ephialtès] , et le rêve éveillé (les états hypnagogiques et hypnopompiques et les hallucinations du sommeil avec paralysie ), qui s’offrent à nous dans ces instants où l’on n’est ni parfaitement éveillé, ni tout à fait endormi.
- « Au moment où nous allons céder à l’influence des vapeurs somnifères, la forte pression qu’on éprouve sur l’estomac apparaît comme une attaque de ce spectre qui nous accable de tout son poids ». (Paralysie du sommeil avec hallucination, et hallucinations hypnopompiques et hypnagogiques, que les anciens considéraient comme de même nature que les cauchemars parce qu’ils suscitent un sentiment d’angoisse commun. Nda).

- 3 La vision [ lat. Visio, gr. Horama - ce qui est vu, un spectacle divinement transmis pendant une extase au cours du sommeil- ] : C’est le rêve prophétique clair, le rêve divinatoire proprement dit, dont le contenu est en rapport avec l’avenir pour des situations précises.

- 4 L’oracle [lat. Oraculum, grec. Chrematismos -réponse de Dieu)] : quand une apparition nous renseigne sur ce que nous devons ou ne devons pas faire, de ce qui nous arrivera ou ne nous arrivera pas. Pour les religieux c’est un message que Dieu envoie à ses émissaires).
L’acte verbal y est central mais rarement de caractère divinatoire. L’oracle fait généralement fonction de miroir d’une réflexion centrée sur soi-même.

- 5 Le songe [lat. Somnium, grec Onar, Oneiros] rêve énigmatique dont le contenu essentiellement visuel reste obscur sans l’interprétation d’un oracle.
Les somnia lyriques imagés par les troubadours occitans puisent dans la collection des symboles ambigus de la flore et de la faune . Pour Macrobe, le "somnium" est un rêve qui voile avec ambiguïté sa vraie signification : son vrai sens est ainsi caché sous une forme étrange. C’est pour cette raison qu’il requiert une interprétation.


De nos jours, malgré l’effort des érudits pour préserver une différence entre les deux vocables, "rêve" et "songe" sont devenus interchangeables.
Dans la littérature onirocritique, le mots "songe" est chargé de connotations prophétiques, poétiques et divinatoires tandis que le mots "rêve", outre son usage quotidien, est chargé de connotations psychologiques et psychanalytiques.

Avec l’avancée des connaissances scientifiques et l’affranchissement des interprétation divines et sataniques, les deux mots, songe et rêve partagent les mêmes connotations péjoratives à comme "construction de l’imagination", "chimère" et illusion", voire processus psycho-pathologique.

ref : « Définition des divers genres de songes reconnus par l’antiquité, qui a créé des méthodes pour interpréter toutes ces figures bizarres et confuses que nous apercevons en dormant »

(Source:le-carrefour-de-lislam.com).
"Il serait bon que les gens de la Bible nous expliquent le sens de mots comme : vision, songe - rêve, au sens théologique du terme. Et quelle différence existe-t-il entre ces mots, si différence il y a. Le rêve pieux fait partie de la Prophétie, chose que les gens de la Bible ne savent pas, ignorent. La ’vision’ semble, elle, un terme plus difficile à expliquer ici, et selon leur théologie (toranique + évangélique). Tant ces deux communautés sont imprégnées de Paganisme. On nous dit :
"L’étymologie nous apprend que "songer" a signifier "faire un songe, rêver" jusqu’au 17e siècle et que l’acceptation moderne de "s’abandonner à la rêverie" ne s’est développée qu’à partir du 16e siècle. La distinction entre le songe et le rêve remonte au 17e siècle, au dictionnaire de Furetière. A partir de ce moment les dictionnaires se sont toujours efforcés de garder cette distinction.
Le mot "songe" vient du latin "somnium", somniaire" (voulant dire "faire un songe" et aussi "s’imaginer"). Rêve viendrait du vocable "esver" (voulant dire vagabonder"), dérivé lui-même de l’ancien gallo-roman "esvo" (voulant dire "errant, vagabond"). Malgré l’effort des érudits pour préserver une différence entre deux vocables, l’usage l’a emporté, de sorte que "rêve" et "songe" sont devenus avec le temps interchangeables. Quant aux connotations des deux mots, "songe" est chargé de connotations prophétiques, poétiques et divinatoires tandis que "rêve", outre son usage quotidien, est chargé de connotations psychologiques et psychanalytiques. (...) Maintenant les deux mots, songe et rêve, partagent les mêmes connotations péjoratives de "construction de l’imagination", de "chimère" et d’"illusion".
Dans le contexte précis de Songes, le choix de "songe" et non pas de "rêve" est éloquent. Dans la littérature onirocritique, "somnium" qualifie un type très précis de rêve. Dans son commentaire de Songe de Scipion (de Cicéron), Macrobe, le grammairien, latin du début du 5e siècle, reconnaît cinq types de rêves. Cette classification, employée déjà par d’autres auteurs avant lui, comprend et distingue les deux catégories oniriques qui nous intéressent (songe et rêve). Le premier type de rêve que Macrobe reconnaît, c’est le "rêve énigmatique", appelé en grec "oneiros" et en latin "somnium" ; le second c’est la vision prophétique, en grec "horama" et en latin "visio", le troisième c’est le rêve divinatoire, en grec "chrematismos" et en latin "insomnium" ; le cinquième et le dernier c’est l’apparition, appelée en grec "phantasma" et en latin "visum". Macrobe explique d’une façon approfondie les particularités de ce genre de rêve. Pour lui, le "somnium" est un rêve qui voile avec ambiguïté sa vraie signification : son vrai sens est ainsi caché sous une forme étrange. C’est pour cette raison qu’il requiert une interprétation. (Macrobius, Commentary, livre I, troisième chapitre. Nous résumons à partir de l’original en anglais - Yeux ouverts, yeux fermés : la poétique du rêve dans l’oeuvre de Marguerite Yourcenar... By Carmen Ana Pont.)."

Les chercheurs en neurosciences qui étudient le rêve ont des approches divergentes, arrivent souvent à des conclusions à l’opposé l’une de l’autre et de ce fait se critiquent entre eux. Toutefois, il y a aussi d’autres critiques qui s’adressent à l’ensemble des neurophysiologues : Le thérapeute comportementaliste Jacques Montangero constate : Aujourd’hui encore certains neurobiologistes admettent avec difficulté la présence de rêves en sommeil lent, car en décrivant ce qui se passe au niveau du cerveau pendant le sommeil paradoxal, ils aimeraient convaincre qu’ils décrivent les bases biologiques du rêve. (CF.).


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Quelques liens externes pour en savoir plus...

[1Macrobe (Flavius Macrobius Ambrosius Theodosius - ?-) est un écrivain philosophe latin du début du V° siècle. Celui qui fut un haut-fonctionnaire de l’Empire romain et l’ auteur du « Commentaire au Songe de Scipion » (Commentarium in Ciceronis Somnium Scipionis), est né vers 370 en Numidie, la partie orientale du Maghreb). C’est avec Saint Augustin et Cassodore l’un des « passeurs de témoin » à la fin de l’Antiquité romaine, notamment en ce qui concerne la question de l’âme.